Grossulariacées

Dégâts des pucerons sur les grossulariacées (groseille et cassis)

La présence du puceron jaune du groseillier à grappes (Cryptomyzus ribis) provoque un gaufrage caractéristique du limbe sous la forme de bulles saillantes à la face supérieure de la feuille. Les colonies se développent à la face inférieure dans la cavité ainsi formée. Sur groseillier, les galles sont de couleur rouge pourpre et sur cassis elles se colorent en jaune-vert.

Préférentiellement sur cassis, mais également sur groseillier à grappes le puceron du cassis (Cryptomyzus galeopsidis) ne provoque pas de déformation mais secrète parfois un abondant miellat en cas de forte population.

Également sur cassis et occasionnellement sur groseillier à grappes, le puceron des feuilles de groseillier et de la laitue (Hyperomyzus lactucae) entraîne une bigarrure des feuilles qui se strient de jaune et dont les bords du limbe s'enroulent vers le bas.

Le puceron de la laitue (Nasonovia ribisnigri) est vecteur de divers virus sur groseillier. Il vit sur cassis et groseillier à maquereau où il forme de petites colonies à l'extrémité des pousses, provoquant un enroulement des feuilles et un retard de croissance des rameaux.

Sur groseillier et surtout sur cassis, le puceron vert du cassis (Aphis schneideri) est peu visible car petit et caché dans les feuilles déformées. Il bloque la croissance des pousses et cause des déformations des feuilles qui se recroquevillent pour former des nids activement visités par les fourmis. L'espèce est présente toute l'année sur ses hôtes.

Essentiellement sur groseillier à maquereau, le puceron vert du groseillier épineux (Aphis grossulariae) forme des colonies denses à l'extrémité des pousses avec un enroulement et crispation des jeunes feuilles, entraînant un rabougrissement des rameaux. Cette espèce est également visitée par les fourmis.

Date de modification : 07 février 2023 | Date de création : 07 juin 2016 | Rédaction : Evelyne Turpeau, Maurice Hullé