Luttes

Luttes

L'importance des dégâts peut être liée directement à la taille des colonies de pucerons (dégâts directs) ou bien à l'action de quelques individus à fort pouvoir pathogène (cas des maladies à virus). La méthode de lutte doit tenir compte des différents types de dégât.

Dans le cas des dégâts directs, on cherchera à protéger les stades sensibles de la plante, en empêchant les populations d'atteindre des effectifs où elles sont susceptibles de faire des dégâts réellement quantifiables. Dans le cas des maladies virales, on cherchera à limiter au maximum l'introduction de virus dans une parcelle indemne par les pucerons ailés qui y atterrissent, puis leur dissémination secondaire par des pucerons produits sur place.

Le caractère sporadique et difficilement prévisible des pullulations de pucerons induit fréquemment un mauvais positionnement des traitements insecticides, voire leur application systématique, favorisé par leur faible coût. Cela entraîne une utilisation beaucoup plus importante que celle réellement justifiée par l'incidence des pucerons, et qui n'est plus en phase avec la demande sociétale actuelle. La lutte contre les pucerons doit être modulée par le risque encouru, pour cela il existe différentes stratégies : lutte chimique, lutte raisonnée, lutte variétale, lutte biologique et lutte écologique.

Date de modification : 07 février 2023 | Date de création : 02 décembre 2010 | Rédaction : Evelyne Turpeau, Maurice Hullé, Bernard Chaubet