Lutte biologique

Lutte biologique

Les pucerons constituent une ressource alimentaire abondante et régulière utilisée par de nombreux organismes. La lutte biologique repose sur l'utilisation de ces organismes, appelés ennemis naturels ou auxiliaires des cultures, pour réduire les populations de pucerons.

L'utilisation d'auxiliaires biologiques de lutte peut se faire selon différentes modalités.

La lutte biologique par acclimatation

Ce type de lutte a été le premier à être utilisé.

Il a été mis en œuvre pour lutter contre le puceron lanigère du pommier, Eriosoma lanigerum, originaire d'Amérique du Nord et apparu sur le territoire français à la fin du XVIIIème siècle, avec l'acclimatation dans les année 1920 de l'hyménoptère parasitoïde Aphelinus mali. Il permet toujours de maintenir les populations de pucerons à un niveau acceptable dans de nombreuses régions.

La lutte biologique inondative

Dans ce cas, l'auxiliaire est élevé en masse en insectarium et épandu sur la culture sous forme d'un traitement biologique.

Cette approche reste limitée à un petit nombre de productions, essentiellement légumières ou ornementales, pour des raisons à la fois techniques et économiques. Une des difficultés rencontrées réside dans la spécificité de beaucoup d'auxiliaires, en particulier parasitoïdes, les prédateurs étant généralement plus polyphages.

La lutte biologique par conservation

Il s'agit de manipuler l'environnement parcellaire pour favoriser l'action des auxiliaires naturellement présents. Associée à différentes pratiques culturales, ceci constitue une approche nouvelle, que l'on peut qualifier de lutte écologique.

Date de modification : 07 février 2023 | Date de création : 25 mai 2011 | Rédaction : Evelyne Turpeau, Maurice Hullé, Bernard Chaubet