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Des membres du groupe sont déjà associés à plusieurs projets génomiques d’envergure :

• l’annotation du génome de Bombyx mori (Montpellier, Sophia) ;
• la fourniture de clones (Sophia) pour l’achèvement du décryptage du génome d’Helicoverpa (consortium australo-américain, qui affiche désormais des ambitions de séquençage multi-espèces) ;
• la participation (Muséum Paris) au consortium international pour le génome d’Heliconius melpomene (avec également extension envisagée à d’autres génomes du genre Heliconius)
• la création d’un consortium international avec leadership français (Montpellier, Sophia, Versailles, Rennes) pour le séquençage de Spodoptera frugiperda (projet Génoscope accordé pour 2011).

Par ailleurs des laboratoires ont développé des explorations transcriptomiques ou protéomiques chez plusieurs espèces de lépidoptères (Spodoptera, Ostrinia, Thaumetopoea, Sesamia…) ou d’hyménoptères parasitoïdes (Hyposoter, Macrocentrus, Cotesia…).

Ces implications, ainsi que la mise en relation entre les compétences diverses des membres du réseau, vont avoir des conséquences bénéfiques majeures pour l’ensemble des participants :

• sur le plan scientifique (i) en aidant à construire des passerelles en bioinformatique, (ii) en améliorant l’identification du très grand nombre de gènes de fonction inconnue, (iii) en élucidant le rôle de la structure particulière des ces génomes holocentriques, (iv) en lançant des pistes pour comprendre les capacités adaptatives de cet ordre d’insectes, (v) en ciblant mieux la recherche d’auxiliaires ;
• sur le plan de la reconnaissance internationale, en améliorant la lisibilité de l’effort de recherche français.