En savoir plus

Au sens propre, le terme impact désigne le choc d’un projectile à l’endroit de sa chute. Par extension, ce terme a été utilisé dans la langue anglaise pour désigner les effets ou conséquences d’un événement, d’une activité, d’un processus ou d’une infrastructure sur l’économie, l’environnement, la santé, etc. Par « impact socio–économique de la recherche », on entend donc les effets directs et indirects des recherches sur l’économie, l’environnement, la santé, etc. A la différence de ce que sous-tend la sémantique de l’impact (un choc immédiat localisé dans le temps et dans l’espace), les impacts de la recherche sont générés par des processus longs et ils peuvent se propager dans des espaces très étendus.

L’impératif d’évaluation des impacts socio-économiques de la recherche s’impose dans un contexte international de restriction des dépenses publiques, qui crée le besoin d’expliciter les retombées de la science hors de la sphère académique. En même temps, l’évaluation est d’autant plus difficile que les écosystèmes de recherche et d’innovation se complexifient et que les interdépendances internationales sont plus fortes. Cet écart entre une demande plus forte et une difficulté croissante requiert un renouvellement des approches auquel le projet ASIRPA visait à contribuer.

Toute approche d’évaluation d’impacts doit être adaptée en fonction de ses objectifs et de son objet, ici un organisme public de recherche agricole finalisée. Ce principe doit ainsi nous conduire à considérer pour l’évaluation la diversité des recherches de l’INRA, leurs finalités et le contexte dans lesquelles elles se déploient. Les méthodes actuelles d’évaluation présentent plusieurs limites pour l’évaluation de l’impact socioéconomique de telles recherches.

=> Une méthode pour l'INRA...

... qui dépasse les limites classiques des approches d'évaluation

... et qui répond à plusieurs objectifs