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La relation génotype-phénotype est ici comprise dans l'acception très large que lui donnent les évolutionnistes et les généticiens quantitatifs, à savoir celle des bases génomiques et évolutives de la variation phénotypique. Les questions de niveaux d'organisation et de changement d'échelle, de propriétés émergentes, de redondance, de fonctionnement des réseaux, d'épistasie, de pléiotropie, de plasticité ou de robustesse, des bases moléculaires des caractères complexes, etc., sont au cœur de cette problématique. Nous sommes nombreux au sein de BASC à pouvoir revendiquer des recherches sur la relation génotype-phénotype, mais dans des contextes, à des niveaux d'étude et sur des modèles très différents. L'objectif de cette journée est de partager nos questions scientifiques et approches associées à cette thématique, afin de stimuler les réflexions, de créer des synergies entre disciplines et de susciter de nouvelles collaborations.
 
Vous trouverez ci-dessous les présentations de cette journée :

• Introduction - Historique de la relation génotype-phénotype et notion de propriété émergente - Dominique de Vienne, GQE-Le Moulon
• Réseaux de régulation
  • Niveau d'expression des gènes en tant que phénotype complexe : effet de variants génétiques cis- ou trans-régulateurs- Anne Genissel, BIOGER
  • Evolution de la relation génotype-phénotype d'expression dans les réseaux de gènes - Arnaud Le Rouzic, EGCE
• Epigénétique - Place des phénomènes épigénétiques dans la relation génotype-phénotype - Pierre Capy, EGCE
• Epistasie - Épistasie et évolution des composantes de la variance dans les populations - Christine Dillmann, GQE-Le Moulon
• Adaptation - Quinze ans de GWAS pour l'étude de l'adaptation environnementale chez les maïs européens - Alain Charcosset, GQE-Le Moulon
• Evo-dévo
  • Modifications génétiques des mécanismes du développement et du comportement associés à des changements environnementaux chez les poissons cavernicoles - Sylvie Rétaux, NeuroPSI
  • Relation génotype-phénotype dans les destinées développementales de six cellules chez Caenorhabditis elegans - Marie-Anne Félix, ENS Paris