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L’Institut Jean-Pierre Bourgin (IJPB) est une très grande unité mixte INRAE-AgroParisTech de 300 agents située sur le site de Versailles. L’IJPB développe une recherche pluridisciplinaire sur le végétal pour produire des connaissances fondamentale en biologie, les inscrire dans un processus d’innovation et répondre ainsi aux défis scientifiques et sociétaux. Les stratégies de l’IJPB sont regroupées en trois pôles de recherche. Le pôle GENOMES explore les mécanismes fondamentaux contrôlant la stabilité, l’expression et la diversité des génomes et des épigénomes des plantes. Le pôle Développement, Signalisation et Modélisation (DSM) étudie les mécanismes régissant le développement des plantes à différentes échelles, avec un intérêt tout particulier pour les processus cellulaires. Le pôle Biomasse, Environnement, Adaptation et Métabolisme (BEAM) développe des recherches portant sur la signalisation et la communication des plantes, l'adaptation métabolique aux environnements fluctuants, ainsi que la valorisation des plantes et de leurs produits dérivés pour des usages alimentaires ou industriels.

Plusieurs thématiques de recherche reposent sur le développement et l’utilisation d’approches de protéomique, en collaboration avec les plateformes PAPPSO et PROTEOGEN. Ainsi, pour étudier l’effet de l’environnement de la plante mère sur la qualité des graines, l’équipe PHYGERM a réalisé une analyse multi-omique des graines produites en condition de stress thermiques dans le cadre du projet EcoSeed (Perrot-Dockes et al., 2022). Les équipes SATURNE et SYNAPS ont également utilisé cette approche pour étudier l’effet de carences en soufre ou en azote dans le cadre des projets AutoADapt (Luo et al., 2020) et AMAIZING. Des travaux sont aussi actuellement en cours dans le cadre de l’ANR hAPPEN pour analyser le contenu peptidique des sèves phloémiennes chez le colza. L’équipe DYSCOL avec le soutien du département TRANSFORM et du synchrotron SOLEIL, a mis en place une approche de protéomique structurale basée sur la production de radicaux par photolyse X de l’eau. Les régions des protéines des corps lipidiques, accessibles ou non au solvent, ont été identifiées et un modèle d’insertion de ces protéines a été proposé (Jolivet et al., 2017). Enfin, l’équipe OrgaRepro cherche à mieux comprendre les mécanismes contrôlant l’expression du génome mitochondrial, en identifiant les cofacteurs protéiques impliqués, grâce notamment à la technique de biotinylation de proximité (Bio-ID) dans le cadre de l’ANR DAMIA.

Site web de l’IJPB : https://ijpb.versailles.inrae.fr/