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Coordination: Alia Dellagi

Partenaire industriel: Staphyt

En moyenne, 30% de perte de rendements sont occasionnés par des agents pathogènes sur les cultures. Dans le cadre des méthodes de protection intégrée, les stimulateurs de défense des plantes (SDP) prennent de plus en plus d’importance. L’utilisation de SDP repose sur l’activation des différentes voies de défense de la plante et ainsi limitent l’infection par les agents pathogènes. L’utilisation de produits phytosanitaires « conventionnels » peut ainsi être réduite.Dans certains cas les SDP n’activent pas directement les défenses, mais créent un état d’alerte de la plante lui permettant de répondre plus rapidement suite à un stress biotique. Ce phénomène est appelé « potentialisation ». De plus leur efficacité est erratique et reste difficile à maitriser car pas ou peu d'outils sont disponibles pour évaluer leur capacité d'activation des mécanismes de défenses des plantes. L’identification de molécules SDP efficaces  requiert donc des outils de criblage fiables, efficaces et utilisables en routine.

Le but de ce projet est de mettre au point une méthode d’évaluation simple de l’activation des mécanismes de défenses des plantes. Une protéine «marqueur», impliquée dans les principales voies de défense systémique des plantes (SAR et ISR) a été identifiée.

Nous avons choisi cette protéine comme marqueur de l’immunité pour créer un kit de détection « universel » de l’activation des défenses systémiques. Nous avons identifié des séquences peptidiques conservées chez cette protéine à travers plusieurs espèces cultivées modèles. Notre projet consiste à mettre au point un test immunologique basé sur des anticorps capables de reconnaitre ces peptides conservés chez plusieurs espèces. Cela signifie que le même kit permettra de détecter l’activation des défenses chez plusieurs espèces végétales.