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Détection des bioagresseurs : combien, quand, où ?

Les techniques d’imageries satellitaires ou par drones s’appliquent actuellement essentiellement à la détection des foyers de flavescence dorée, mais visent aussi à la détection précoce du mildiou :

• Techniques d’imagerie, dans le domaine du visible, en multi et hyperspectral étudiées par l'IMS et BSA. La détection dans le domaine du visible a pour objectif d’élaborer des algorithmes de reconnaissance des symptômes de maladies (mildiou, oïdium, black rot) pour quantifier les symptômes de maladies, sur le feuillage ;
• Amélioration du potentiel de traitement de séquences d'images gratuites issues des satellites Sentinel pour la cartographie des maladies de la vigne par l'IMS ;
• Tests en plein champ, sur le mildiou par fluorescence en proxi-détection précoce avant apparition des symptômes, ou pour quantifier par drone, dans le domaine du visible, la localisation des attaques avérées de quantification de la flavescence, et aussi la détection des foyers de flavescence dorée (combinaison des mesures hyper et multispectrales).
• Caractérisation des composés organiques volatils émis par le feuillage de la vigne en réponse à l’installation de bioagresseurs fongiques ou animaux.

Les mêmes causes produisent-elles les mêmes effets ? (cépage, âge, sol, etc.)

• Dispositif expérimental du Plan de Traitement Optimisé (PTO) : le croisement des couches d’information de la résistivité électrique du sol et de la biomasse de la vigne caractérisée par mesure infrarouge, permet de proposer un zonage de la variabilité intra-parcellaire et de définir des zones a priori homogènes. Ce dispositif sert de support à des mesures effectuées en routine à l’aide des outils et capteurs embarqués ou piétons.

• Développement de la plateforme Digilab, support au test des nouvelles technologies disponibles ou émergentes et contribuant à l’élaboration des outils de zonage de la sensibilité de la vigne. 

A quelle échelle travailler, faut-il une spatialisation fine des mesures dans le couvert végétal ?

• Le projet FUI Optimum 2.0 (IFV) propose une méthode de spatialisation du climat à l’échelle d’une petite région viticole. Cette méthode, basée sur le croisement des couches de températures et des précipitations permet de définir des zones climatiques a priori homogènes.

• Deux réseaux de capteurs permettant de caractériser le microclimat (température, hygrométrie) au sein du couvert végétal, sont déployés dans le cadre du dispositif expérimental du Plan de Traitement Optimisé (PTO) visant à caractériser les variations d’attaques à l’échelle intra parcellaires.